Publié dans Société

Examen du baccalauréat - Une première journée plutôt calme 

Publié le lundi, 22 juillet 2024

Tout se passe pour le mieux. Les épreuves du baccalauréat qui ont commencé hier sur tout le territoire national se sont déroulées sans incident majeur, à part les retardataires et l’oubli des convocations. En tant que premier responsable, le ministre par intérim de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Professeur Fidiniavo Ravokatra, a effectué hier une descente auprès du centre d’examen sis à l'école primaire publique (EPP) d’Avaradoha. 

« Nous avons déjà rassuré les candidats qu’il n’y avait pas de fuite de sujets avant le début des examens. Il ne faut pas faire attention aux soi-disant sujets qui circulent sur les réseaux sociaux », dixit-il. Selon la loi, ces escrocs sont passibles d'une poursuite judiciaire. Les Forces de l’ordre ne baissent pas les bras pour les tracer.
Se munir de lampes 
Bien que le ministre de l'Enseignement supérieur ait déjà rassuré les candidats sur des mesures prises en cas de délestage dans les centres d’examen, comme l’année dernière, les candidats et les parents ont déjà pris leur initiative. Ils se sont munis de lampes. « Il vaut mieux se préparer pour que les candidats ne puissent pas paniquer en cas de besoin », soutient un parent d’élève. Quant à la Police nationale, ses éléments étaient arrivés très tôt dans la matinée auprès des centres d’examen afin de sécuriser les sujets et faciliter la circulation autour de ces lieux. « Nous ne tolérons aucune forme de déstabilisation », a indiqué le ministère de la Sécurité publique.
Une trentaine de candidats privés de leur convocation 
Concernant les 29 candidats du cours Mahiratra à Ankirihiry Toamasina, ils n’ont pas pu participer aux examens de baccalauréat. Jusqu'à la dernière minute, il n’ont pas reçu leur convocation, et ce malgré les rencontres effectuées avec différents responsables et la Direction régionale de l'Office du baccalauréat. Mais un
autre cas similaire s’est également produit à Mandritsara, où une dizaine de candidats en étaient victimes. Ils sont tous inscrits en tant que candidats libres et ont payé une somme allant de 50.000 à 90.000 ariary par élève, comme droit d’inscription. 
Un sujet à propos de Lionel Messi
Cette année, l’épreuve d’anglais pour les candidats des séries scientifiques et OSE (Organisation-Société-Economie) a parlé de la vie du célèbre footballeur argentin Lionel Messi. Un sujet qui a suscité des discussions au niveau de la société et des réseaux sociaux. Effectivement, ce sujet a ravi des amateurs du football, mais a aussi engendré une frustration pour d'autres. 
En rappel, 218.359 candidats se sont inscrits aux épreuves du baccalauréat 2024. Ils sont répartis dans 413 centres d’examen et 6.410 salles de classe. 
Anatra R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves
  • Gouvernement - Un ministère d’Etat chargé de la Refondation de la République
  • Ministres de la Refondation - Deux mois pour faire leurs preuves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff